
Nous avons la tristesse de vous faire part du décès de
Une cérémonie civile a été célébrée le vendredi 17 octobre 2025 à 15h30
crématorium de Nantes
2 Chemin de la Justice - 44300 Nantes
La crémation a eu lieu le samedi 18 octobre 2025 à 08h30
crématorium de Nantes
2 Chemin de la Justice - 44300 Nantes
La dispersion des cendres a eu lieu le samedi 18 octobre 2025 à 11h00
Cimetière Parc de Nantes
2 Chemin de la Justice - 44300 Nantes
Mamie
Il m'aura fallu beaucoup de temps pour t'écrire ces mots. Mais je ne peux les garder plus longtemps, il vaut mieux tard que jamais. J'avais besoin de te remercier, pour ton amour, ta force, tes passions. Tu as transmis tellement à ta famille. De bons moments de vie, de partage, avec toujours ton caractère bien trempé qu'il fallait savoir apprivoiser. Discrète mais toujours présente, tu m'intimidais par ton calme énergique. Toujours entourée, tu as partagé tes passions, transmis peut être quelques gènes comme ceux permettant d'avoir la main verte, un loupé pour le côté Intering, Celie est d'accord avec moi... mais nous avons par contre hérité de ton amour inconditionnel des bêtes. Une chèvre, des oiseaux, une tortue, des chats, et surtout des chiens. Tes meilleurs amis, un exemple de loyauté. Maman aussi ne vivrait plus sans eux, comme toi, elle a toujours une pensee pour eux. Comment ne pas attraper ton virus? L'amour pur, comme toi.
J'étais tellement fière de te présenter Ost, et puis Taz, ils sont une part de toi, de ton amour pour les animaux. Et chaque fois ça ne loupait pas, ton aura les a conquis, Taz se couchait systématiquement à tes pieds, comme pour te remercier pour ta douceur et toutes tes qualités. Même affaiblie tu trouvais la force de tendre ta main vers eux pour leur transmettre tout ton amour, et ta force. Je te suis tellement reconnaissante pour tout ça, tout ce que tu es, étais. J'ai tellement de respect pour toi, ce que tu es, ce que tu as accompli. Tu es un modèle, un femme indépendante, forte, toujours partante.
Tu as finalement tourné la page, mais dans notre cœur, nous gardons le livre bien ouvert. Car à travers nos souvenirs tu restes ma mamie, celle qui marche beaucoup trop vite avec son déambulateur, celle qui râle quand on rempli son assiette mais qui la finie quand même. Ma mamie généreuse qui s'est battue tellement fois avec maman pour pouvoir payer le poulet poussière ou le pain pour un pique nique reunionnais.
Aurevoir mamie, je te fais confiance je sais que tu feras des caresses à mon Ost pour moi là haut. Je ne t'oublie pas mamie, merci pour ta vie.
Ma Mamie,
Écrire ce message est bien difficile. Je le tourne dans tous les sens, car je veux qu’il soit à ta hauteur - à la hauteur de ta vie si riche, de ta gentillesse, de ton amour, et de ton sourire qui nous manquera tant.
Je garde de toi ton amour pour les sucreries, tes petites coquetteries, et la façon dont tu étais toujours si bien apprêtée. Je revois encore ces après-midis où tu feuilletais des magazines, craignant toujours de déranger, alors que ta simple présence rendait tout plus doux.
Le 10 Octobre 2025, ton corps, ce traître compagnon ces deux dernières années, t’a enfin délivré. Tu es partie, et te voilà à nouveau réunie avec Papy. Si ton absence me pèse, ta présence reste bien vivante dans ma tête, dans mon cœur, dans chacun de mes souvenirs.
Ces souvenirs, justement, défilent et m’emplissent la tête : les Machines de Nantes, les paquebots quittant le port et passant tout juste sous le pont de Saint-Nazaire, nos balades à Guérande, une crêpe, une glace, ou ce fameux gâteau rubis acheté en bas de chez toi… Il y a un fil commun à tout cela : des gourmandises, mais surtout la joie simple d’être avec toi.
Je me souviens aussi de cette lettre que tu m’avais écrite et qui m’est très chère. J’étais au collège et je t’avais demandé comment tu avais vécu la guerre. Tu m’avais raconté, avec tant d’élégance et de pudeur, cette vie difficile et cette fameuse histoire incroyable de “pêche aux poules”, pour espérer remplir vos ventres bien affamés. Cette lettre, je l’ai gardée parce qu’elle dit tout de toi : ton courage, ta débrouillardise et cette force tranquille qui t’a toujours habitée. Ton esprit libre et ton indépendance m’inspirent chaque jour. Si je peux être, ne serait-ce que la moitié de la femme que tu étais, j’aurai réussi ma vie.
Je n’ai malheureusement pas hérité de ton talent de jardinière - quelque chose a dû se perdre avec Maman (désolée Maman). Mes œillets que je tente déséspérément de faire pousser en ton honneur refusent toujours d’éclore, mais je n’abandonne pas. Tu m’aurais dit de persévérer. En attendant, chaque belle fleur que je croise me fait penser à toi.
Tu as toujours été là pour moi, peu importe mes idées, mes folies ou mes projets. Tu m’as toujours encouragée, toujours soutenue, sans jamais juger. Tu n’as jamais manqué un seul anniversaire - une carte, un appel, une petite vidéo… Tu étais toujours là, fidèle et attentionnée, même à des milliers de kilomètres. Quelle chance nous avons eu de faire parti de ta vie.
C’est vrai, nous avons passé plus de temps éloignées que réunies. Ce virus du voyage que j’aime tant a un coût - et cette semaine, je le ressens cruellement. Ne pas être à tes côtés pour ton dernier voyage me fend le cœur. Mais je me raccroche à la gratitude immense d’avoir pu te revoir et te serrer dans mes bras une dernière fois, l’année passée.
Je sais pourtant que tu n’es pas vraiment partie. Tu es là, dans l’odeur d’un gâteau qui sort du four, dans les moments de partage en famille, dans le parfum d’une fleur, ou dans une etoile qui brille un peu plus que les autres. Tu es là, autrement, mais tu es là.
Je t’aime tellement, Mamie.
Fais un bon voyage, et fais de gros bisous à Papy de notre part.
Merci pour tout Mamie. Merci pour toi.
Ce soir, je veillerai les étoiles, en espérant te voir briller de tous tes feux.
Nous vous avons rencontrée dans des moments joyeux et très difficiles mais nos amis 'les Micheles ' nous donnaient régulièrement de vos nouvelles ainsi nous garderons de vous le souvenir d'une gentille Maman, dynamique et courageuse.
Affectueusement,
Béatrice et Philippe.
Toujours difficile la séparation quelque chose de douloureux quel que soit l’âge. Perdre sa Maman, c’est perdre une partie de soi, un pan de vie et de mémoire qui disparaît. Je garde de toi Simone que de bons souvenirs ta gentillesse ta bonne humeur et j’espère voir refleurir au printemps les jonquilles que tu m’avais offertes et que j’avais plantées dans le jardin. Je pense bien à vous tous Evelyne